DMLA : le diagnostic

Bien que les premiers signes de la maladie puissent se manifester dès l’âge de 50 ans, il n’est pas rare que le diagnostic soit établi 10 ou 15 ans plus tard.


On distingue lors du diagnostic deux formes de DMLA :

Comment établir le diagnostic

Le diagnostic de la DMLA ne peut être établi que par un ophtalmologiste. Ce dernier commencera par mesurer l’acuité visuelle du patient de près et de loin, puis effectuera un fond de l’œil. Cet examen de routine suffit le plus souvent à mettre en évidence certaines anomalies typiques d’une DMLA.

Toutefois, en cas de suspicion de la maladie, des examens complémentaires comme une angiographie et un OCT pourront être prescrits au patient afin de confirmer le diagnostic.

L’importance d’un diagnostic précoce

La DMLA étant une maladie évolutive, un diagnostic précoce est un élément crucial permettant une prise en charge dans les meilleurs délais.

La maladie a pour particularité de se manifester dans les premiers temps de manière peu perceptible. Comme elle touche généralement un seul œil, la personne atteinte parvient à équilibrer sa vision à l’aide de son autre œil, ce qui limite la gêne causée par les symptômes. Pour cette raison, les altérations de la rétine peuvent être diagnostiquées à un stade avancé de la maladie.

La prévention est donc un élément déterminant de la prise en charge de la maladie. Il est recommandé, et ce dès l’âge de 50 ans, de consulter régulièrement un ophtalmologiste qui effectuera les examens de routine nécessaires. Un diagnostic précoce permettra à la personne touchée de s’adapter progressivement à la diminution de son acuité visuelle centrale.

Pourtant, de très nombreux Français ne se plient pas à ces examens réguliers, dont ils ne réalisent sans doute pas l’importance. En effet, 25 % des personnes dans la tranche d’âge la plus à risque (les plus de 55 ans) n’ont pas consulté d’ophtalmologiste au cours des deux dernières années.