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DMLA : le diagnostic

Bien que les premiers signes de la maladie puissent se manifester dès l’âge de 50 ans, il n’est pas rare que le diagnostic soit établi 10 ou 15 ans plus tard.


On distingue lors du diagnostic deux formes de DMLA :

  • la DMLA « sèche » ou atrophique : Il s’agit de la forme la plus fréquente de la maladie. Bien qu’évoluant lentement, elle mène de manière irréversible à une baisse très importante de l’acuité visuelle. Aucun traitement n’existe à ce jour.  

  • la DMLA exsudative ou « humide » : Moins fréquente, elle se caractérise par une gêne croissante au niveau de la vision, due à la formation de nouveaux vaisseaux sous la rétine. Cette forme de la maladie évolue extrêmement rapidement, et peut avoir pour conséquence une perte totale de la vision centrale en à peine quelques semaines, au mieux quelques années. L’efficacité des derniers traitements mis sur le marché est néanmoins encourageante.

Comment établir le diagnostic

Le diagnostic de la DMLA ne peut être établi que par un ophtalmologiste. Ce dernier commencera par mesurer l’acuité visuelle du patient de près et de loin, puis effectuera un fond de l’œil. Cet examen de routine suffit le plus souvent à mettre en évidence certaines anomalies typiques d’une DMLA.

Toutefois, en cas de suspicion de la maladie, des examens complémentaires comme une angiographie et un OCT pourront être prescrits au patient afin de confirmer le diagnostic.

  • L’angiographie
    Examen indispensable au diagnostic d’une DMLA exsudative l’angiographie est une technique qui consiste à injecter un colorant fluorescent dans les vaisseaux de la rétine, puis à les photographier pour pouvoir analyser le tissu de la rétine.
  • L’OCT
    De plus en plus utilisé pour suivre l’évolution de la maladie, en particulier sous sa forme exsudative, l’OCT (Tomographie par Cohérence Optique) est une technique d’exploration des différentes couches de tissus constituant la rétine.

L’importance d’un diagnostic précoce

La DMLA étant une maladie évolutive, un diagnostic précoce est un élément crucial permettant une prise en charge dans les meilleurs délais.

La maladie a pour particularité de se manifester dans les premiers temps de manière peu perceptible. Comme elle touche généralement un seul œil, la personne atteinte parvient à équilibrer sa vision à l’aide de son autre œil, ce qui limite la gêne causée par les symptômes. Pour cette raison, les altérations de la rétine peuvent être diagnostiquées à un stade avancé de la maladie.

La prévention est donc un élément déterminant de la prise en charge de la maladie. Il est recommandé, et ce dès l’âge de 50 ans, de consulter régulièrement un ophtalmologiste qui effectuera les examens de routine nécessaires. Un diagnostic précoce permettra à la personne touchée de s’adapter progressivement à la diminution de son acuité visuelle centrale.

Pourtant, de très nombreux Français ne se plient pas à ces examens réguliers, dont ils ne réalisent sans doute pas l’importance. En effet, 25 % des personnes dans la tranche d’âge la plus à risque (les plus de 55 ans) n’ont pas consulté d’ophtalmologiste au cours des deux dernières années.